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5 conseils pour enrichir les contenus de son rapport d’activité

5 conseils pour enrichir les contenus de son rapport d’activité Association, institution ou ONG, vous êtes contraint chaque année de publier un rapport d’activité. Mais qui a dit qu’il devait s’agir d’un travail ennuyeux ? Ce bilan annuel peut devenir un véritable élément de votre communication et vous offrir l’opportunité de mieux connaître vos publics. Focus sur 5 conseils pour enrichir les contenus de son rapport d’activité, illustrés par de beaux exemples. 1. S’inspirer des codes de la presse magazine La presse, et plus précisément la presse magazine, regorge de bonnes idées en matière de contenus éditoriaux. Pour faire vivre votre rapport d’activité, pensez-le comme un véritable média, avec des rubriques, des gros titres, des angles. Pour mieux cerner l’année écoulée, envisagez des formats journalistiques : un reportage photo dans l’un de vos nouveaux services, un « micro-trottoir » de vos bénéficiaires, des encarts « éclairages » avec le point de vue d’un responsable ou d’un bénévole… La Croix-Rouge, dans son rapport d’activité 2020, se prête volontiers au jeu du journalisme : entretien avec les directeurs, encart pour expliciter une notion, exergues, etc. 2. En faire un objet graphique Le rapport d’activité a pour objectif principal de rendre des comptes à vos financeurs, partenaires et bénéficiaires. Mais il reste un support de communication qui doit retranscrire votre univers et vos valeurs ! Il doit se muer en un objet qualitatif, qu’on a envie de lire et de conserver. Que vous optiez pour une version numérique ou papier, ne négligez pas l’aspect graphique, avec des pages aérées, une cohérence dans les couleurs, de larges photos. Pour valoriser les chiffres clés et indicateurs, pensez à des infographies à essaimer tout au long du dossier. Jouer sur les typographies (2 à 3 maximum), en usant de différentes tailles et attributs de caractère : gras, surligné, italique. Un exemple probant, celui de l’office public de l’habitat Domanys, qui joue sur les couleurs vives, les infographies, de grands visuels et même des illustrations. 3. S’appuyer sur la parole de ses bénéficiaires et de ses équipes La parole de vos bénéficiaires et de vos équipes est une source intarissable d’angles et de points de vue. Allez à la rencontre des gens qui font votre organisation ! Vous apprendrez à mieux les connaître et ils se sentiront valorisés. La parole des uns et des autres est une belle façon de rendre compte de l’année écoulée et d’enrichir les contenus de son rapport d’activité. L’E2C Paris a pris cette tangente depuis deux ans en travaillant avec l’agence Créa Valoris. Sur le rapport d’activité 2021 (que j’ai eu la chance de rédiger), l’association d’insertion se penche sur l’ensemble de ses actions en laissant une place majoritaires aux témoignages. Les photos et exergues viennent appuyer cet effet « humain ». 4. Valoriser son engagement pour enrichir les contenus de son rapport d’activité Évoquer ses engagements et ses valeurs est l’une des missions principales du rapport d’activité. Ce document doit rappeler l’objet de vos actions et indiquer si vos objectifs ont été atteints et comment. Si certaines de vos missions n’ont pas eu le succès escompté, faites en part à votre auditoire. La transparence est l’un des piliers de la communication responsable et un gage du sérieux de votre organisation. La coopérative Biocoop, pour son rapport d’activité 2021, a imaginé un menu par objectif. Chacun d’eux est étayé par des visuels et des chiffres. Des entretiens viennent compléter ce travail de valorisation, rendu vivant au travers de ces différents contenus. 5. Mettre en avant les temps forts de l’année Mettre en avant les temps forts de l’année est l’un des incontournables du rapport d’activité. S’il est parfois difficile de résumer en quelques pages toute l’action de votre organisation, souvenez-vous que ce document n’a pas vocation à être exhaustif. Choisissez les évènements marquants et les décisions majeures que vous pourrez facilement illustrer. Le rapport d’activité peut aussi être l’occasion de valoriser une date clé. Exemple avec l’Avise qui accompagne le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) et de l’innovation sociale. Pour ses 20 ans, l’association a choisi de réaliser un dossier en deux parties : une partie rapport d’activité et, de l’autre côté, une édition spéciale avec des reportages, des témoignages et des tribunes aux bénéficiaires et partenaires.

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Organisation à impact : comment définir son ton de communication ?

Organisation à impact : comment définir son ton de communication ? Quand j’accompagne des organisations à impact dans la conception de leur stratégie éditoriale, je les aide à définir leur persona, leurs piliers éditoriaux, à créer un calendrier de contenu. Mais il y a une phase que je trouve particulièrement inspirante : la définition du ton de communication. Décalé, rassurant ou chaleureux, ou même les trois à la fois, le « ton of voice » façonne l’univers de votre organisation. On fait le point sur cette notion et sur les étapes pour définir son ton de communication. En fin d’article, je vous propose des exemples de tons de communication au sein de trois organisations à impact. C’est quoi le ton de communication, ou ton of voice ? Quand on communique sur son organisation, on doit anticiper de nombreux paramètres : à qui on s’adresse, dans quels objectifs, avec quels moyens ? Au-delà de ces éléments fondateurs d’une stratégie de communication, il est intéressant de se poser sur l’identité de sa marque (et oui, on parle de marque même pour un entrepreneur solo ou une association !). Le ton de communication, autrement appelé « ton of voice« , fait partie de cette identité. Pour incarner la personnalité de votre organisation, il vous faut réfléchir à la façon dont vous souhaitez transmettre vos messages, mais aussi votre vision et vos valeurs. Le ton est distillé dans l’ensemble des contenus, du print au web, mais il transparait plus encore dans les accroches (titres, slogans) et le storytelling de la marque. Il est la marque de fabrique d’une organisation et renforce sa crédibilité. Il s’agit de parler à son public cible dans son langage, pour que vos propos résonnent en elle. Grâce à une connexion émotionnelle, qu’on peut également désigner de proximité psycho affective, vous allez rendre votre discours inoubliable. On veillera à utiliser le même ton dans l’ensemble de ses canaux de communication… et dans la durée. Les étapes pour définir le ton de sa marque C’est bien joli cette théorie, mais concrètement, comment faire pour définir le ton de sa communication ? Je vous propose 3 étapes de travail, à réaliser – au moins – à 2 cerveaux. 1. S’appuyer sur la matrice de ton of voice à 4 dimensions Dans un premier temps, sélectionnez 2 à 3 échantillons de vos contenus. À partir de ce corpus, essayez de déterminer votre position sur la matrice de Nielsen Norman Group, une société américaine de conseil en expérience utilisateur. Imaginez un curseur, que vous déplacerez en fonction de votre discours : Drôle ou sérieux ? Votre discours est il teinté d’humour, ou se veut il factuel ? L’humour est une notion difficile à manier, mais peut être envisagée de manière subtile, par petites touches. Formel ou informel ? Ici, c’est la dimension de proximité qui entre en jeu. Êtes vous dans une relation proche, presque familière avec vos usagers ? Ou au contraire, préférez vous garder une distance, pour ne pas décrédibiliser vos propos ? Respectueux ou irrévérencieux ? Si la plupart des organisations s’expriment de manière respectueuse, l’impertinence est aussi une façon de se distinguer. Enthousiaste ou indifférent ? L’enthousiasme semble être l’option la plus adaptée pour une organisation à impact. Pour autant, la surenchère d’émojis et de points d’exclamations peut vous faire passer pour naïve et desservir votre discours. Vous l’aurez compris, cette matrice est une base « binaire », pour échanger sur vos prises de paroles actuelles et sur vos envies. Tout va ensuite se jouer sur la subtilité : vous pouvez très bien être sérieux et apporter une touche d’humour à votre discours, être enthousiaste, mais pas trop. Pour définir précisément votre ton of voice, passons à l’étape 2. 2. Préciser le ton de sa communication dans un tableau récapitulatif Vous y voyez peut-être déjà un peu plus clair sur la manière dont vous aimeriez faire passer vos messages. Pour aller plus loin, définissez la voix qui vous ressemble le plus (liste non exhaustive !) : empathique, décalé, amical, fiable, chaleureux, intelligent, passionné, excentrique, authentique, sophistiqué, factuel, décontracté, amical, rassurant, impertinent, motivant… ? Choisissez 3 à 4 caractéristiques maximum. Réalisez un tableau dans lequel vous intégrerez pour chacune d’elles des détails sur le discours à adopter, les bonnes pratiques et celles à éviter. Prenons l’exemple d’une marque à impact qui se définit comme « passionnée ». Elle souhaite montrer son enthousiasme, mais ne pas en faire trop pour ne pas se décrédibiliser auprès de son audience. Vous devriez désormais vous positionner plus facilement et entamer le travail de rédaction. 3. Confronter la théorie à la pratique Une fois que vous aurez en main la définition de votre ton of voice, à intégrer dans votre charte éditorial, passez en revue vos contenus actuels : site web, dossier de presse, réseaux sociaux, brochures. Entamez le travail de refonte rédactionnelle en vous appuyant sur les DO et les DON’T vus précédemment. Confrontez vos nouveaux contenus à votre sphère la plus proche : administrateurs, partenaires, bénévole. Quel est leur premier ressenti ? Comment vivent ils cette nouvelle approche ? Souvenez d’une chose : vous n’avez aucune obligation de vous démarquer avec un ton de communication décalé ou impertinent. L’essentiel est de garder une cohérence avec la personnalité de votre organisation et de distiller le même univers sur l’ensemble de vos contenus. Trois exemples de tons de communication dans les organisations à impact Unbottled : drôle, enthousiaste et informelle Unbottled, société à mission, propose une collection de produits zéro déchet pour la salle de bains. Sur son site, son blog, ses emballages, ses réseaux sociaux, sa newsletter… La marque a pris le parti de l’humour, avec des jeux de mots bien sentis et des clins d’œils omniprésents. Le ton enthousiaste et familier vient asseoir cette posture d’une marque engagée qui vit l’écologie sans se prendre trop la tête. Une bonne façon de déculpabiliser son audience. Tiptoe : sérieuse et informelle Tip Toe est une entreprise à mission française qui propose une gamme de meubles durables. Elle a choisi de parler à ses

Créer son média dans l'ESS
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Créer son média dans l’ESS : 8 exemples inspirants !

Créer son média dans l’ESS : 8 exemples inspirants ! À mi-chemin entre le travail journalistique et la communication institutionnelle, les médias d’entreprise ont la cote. Ils distillent une information utile et constructive, sur le web comme en print. Associations, fondations, SCIC, entreprises sociales : je vous propose de découvrir les médias d’organisations qui ont choisi ce levier pour communiquer auprès de leur public. Et oui, créer son média dans l’ESS, c’est possible ! La preuve avec ces 8 exemples inspirants. Pourquoi créer son média dans l’ESS ? Avec l’apogée de la création de contenu sur le web, nombre d’organisations relaient leurs actus sur leur site web et leurs réseaux sociaux, sans réelle stratégie éditoriale. D’autres ont compris l’intérêt majeur de créer un média à part entière, comme une entité qui vient soutenir leur communication interne et externe. Développer un média de marque, c’est croiser deux mondes, le marketing de contenu et l’éditorial. C’est faire ses propres choix éditoriaux pour diffuser des informations à ses usagers, tout en restant connecté à ses objectifs. Sur le web ou en print, votre magazine constitue un puissant levier pour : Asseoir vos valeurs, Montrer votre expertise dans votre domaine, Créer du lien avec votre communauté, Attirer de nouveaux publics. Je vous emmène pour un tour d’horizon inspirant avec 8 organisations de l’ESS qui publient des contenus éditoriaux sur leur propre média. Faire le choix du webzine Le web offre des possibilités infinies pour créer son média dans l’ESS. Vidéos, infographies, visuels, appel à l’action… Les coûts sont moins importants qu’en print et le support se veut évolutif. La Ruche qui dit oui, pour ne plus mâcher les yeux fermés On commence avec Oui magazine, le webzine super stylé de la Ruche qui dit oui. La Ruche qui dit oui, c’est quoi ? Une plateforme de vente en ligne qui favorise les échanges entre consommateurs et producteurs locaux. Périodicité. L’originalité de ce webzine : une parution hebdomadaire, comme pour un support papier. Ça a le mérite d’offrir une temporalité claire au média, également relayé via une newsletter. Ton. Avec ses surtitres décalés et l’usage récurrent du « vous », Oui magazine joue la carte de la fantaisie et de la proximité pour embarquer son lecteur. Piliers éditoriaux. Transition écologique, agriculture et alimentation durable, production locale. Nature des contenus. Photos, vidéos, reportages, articles « trucs et astuces », chiffres, idées, curation de contenus… ❤️ Bonnes pratiques : Un média à part entière, séparé du site web principal. La présence de call to action (acheter le livre, s’abonner à la newsletter) et d’un discret encadré pour découvrir les services de l’entreprise. Une incarnation claire des valeurs de l’entreprise sociale, qui se manifestent jusque dans les titres et visuels. Colette blog, tout savoir sur la cohabitation intergénérationnelle Colette a imaginé un blog dédié à son sujet de prédilection : la cohabitation intergénérationnelle. Colette, c’est quoi ? Colette aide les étudiants à se loger en cohabitant avec des hôtes qui ont une chambre à louer. Périodicité. Irrégulière, mais un panel fourni de contenus froids, c’est-à-dire intemporels. Ton. Un ton enthousiaste, avec des écrits quasi « parlés ». Piliers éditoriaux. Bien vieillir, lien intergénérationnel, solidarité. Nature des contenus. Portraits, articles « trucs et astuces », reportages vidéos. ❤️ Bonnes pratiques : 3 rubriques très concrètes (occuper sa retraite, héberger un jeune et communauté Colette) Le maillage interne, avec des liens vers d’autres contenus similaires La présence de CTA vers le club ou la newsletter Fondation April : un e-magazine pour démêler le vrai du faux La fondation April a choisi de créer son propre magazine, tourné vers la prévention santé. April, c’est quoi ? La Fondation APRIL, créée par le groupe d’assurances éponyme, valorise la prévention santé et les alternatives au « tout soin ». Périodicité. Deux à trois articles par mois, avec exclusivement des contenus froids. Ton. Un ton didactique, avec tout de même l’usage du vous pour interpeller le lecteur. Piliers éditoriaux. Tous les pans de la prévention santé : bien-être, stress, activité physique, sommeil et nutrition. Nature des contenus. Essentiellement des articles. ❤️ Bonnes pratiques : Le filtrage par rubriques (comprendre, le saviez-vous ?, agir) Le regroupement par thématique, avec un design fluide et coloré Le call to action immanquable (!) vers la newsletter Phenix, deux blogs pour deux cœurs de cibles L’entreprise Phenix s’est lancé dans la création de deux médias, un pour chacune de ses cibles. Phenix, c’est quoi ? Phenix met en place des solutions innovantes contre le gaspillage, pour les professionnels et les particuliers. Particularité. La startup a choisi de créer 2 médias sur son site web : The waste Lab, dédié aux professionnels de la grande consommation et Le blog Phenix, qui répertorie les meilleures astuces contre le gaspillage pour le grand public. Ton. Sur les deux blogs, on développe un ton didactique et optimiste, orienté vers les solutions. Piliers éditoriaux. Côté particuliers, les contenus portent sur le gaspillage alimentaire, l’alimentation durable, le social et la solidarité. Côté pros, on se concentre sur la lutte contre le gaspillage alimentaire et la gestion des invendus. Nature des contenus. Études, webinars, cas clients, livres blancs, baromètres, portraits, interviews, guides… ❤️ Bonnes pratiques : La richesse incroyable des contenus, notamment sur le blog dédié aux professionnels. Des doses d’inspiration avec des articles portants sur d’autres projets sociaux et solidaires. Les CTA omniprésents, notamment pour télécharger l’appli. Créer son propre média : faire le choix du magazine papier Le choix du média papier peut sembler désuet. Pourtant, de beaux exemples prouvent encore que le print est loin d’être mort ! L’impression offre l’avantage de tenir dans ses mains un véritable magazine, notamment diffusable auprès des personnes éloignées du numérique. « Convergence », le magazine de la solidarité Le secours populaire s’est doté d’un magazine papier de grande qualité, diffusé en interne et en externe. Le secours populaire, c’est quoi ? Association reconnue d’utilité publique, le secours populaire agit en France et à l’international pour un monde plus juste et plus solidaire. Périodicité. Convergence est un trimestriel diffusé sur le web et sur tout le territoire. Ton.

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Andès, un nouveau territoire éditorial pour enrayer la précarité

Andès, un nouveau territoire éditorial pour enrayer la précarité Tête de réseau nationale, Andès regroupe pas moins de 600 épiceries solidaires partout en France. Le principe ? Les bénéficiaires peuvent accéder à des produits de qualité, mais aussi à un accompagnement pour agir sur leur avenir. Face à la hausse de la précarité en France, l’association a relevé le défi d’améliorer sa visibilité en retravaillant non seulement son identité visuelle, mais aussi son territoire éditorial. Manifeste, discours de marque, slogan… Christelle Perrin, directrice du pôle Réseau, Programmes et Communication, nous en dit plus sur ce chantier et sur la stratégie éditoriale d’Andès. Quelle mission poursuit l’association Andès ? Andès se concentre autour de deux activités : les épiceries solidaires, au cœur de son activité, et l’approvisionnement, grâce à cinq plateformes gérées en ateliers chantiers d’insertion. Ces plateformes soutiennent les acteurs de l’aide alimentaire tout en se mobilisant pour l’insertion et l’anti-gaspillage. Notre mission telle que nous l’avons définie est de développer un réseau où la solidarité et la convivialité permettent d’accompagner celles et ceux qui en ont besoin pour reprendre la main sur leur alimentation et leur avenir.  Quel a été votre parcours avant d’intégrer l’association ? Ingénieure agro-alimentaire de formation, j’ai suivi un master en marketing. J’ai évolué dans les parfums et cosmétiques avant de m’expatrier aux États-Unis, où j’ai travaillé pour des programmes d’insertion sur différents campus universitaires. À mon retour en France, j’ai eu envie de m’orienter dans l’ESS. J’ai suivi le programme On Purpose, qui accompagne les professionnels dans leur transition vers l’économie sociale. J’ai notamment effectué ma deuxième mission stratégique au sein de Fermes d’Avenir avant de rejoindre l’aventure Andès en 2019, au moment de la reprise de l’association par le Groupe SOS. Le poste rassemble plusieurs de mes centres d’intérêt professionnels : l’alimentation, le travail autour de l’autonomie et de l’estime de soi… Je suis chargée à la fois de l’accompagnement des épiceries du réseau, des programmes et de la communication de l’association.  Qui sont vos cibles de communication ? Nous ciblons en premier lieu notre réseau d’épiceries, pour lesquelles nous avons un rôle d’animation et de soutien. Notre communication s’adresse également à notre écosystème de partenaires, publics, associatifs et privés. Enfin, nous développons une communication externe avec la volonté d’aller un maximum vers le grand public. C’est ce qui nous a poussé à entamer récemment une refonte de notre identité de marque. Comment avez-vous mis en place ce chantier de refonte de votre territoire éditorial ? Notre identité visuelle datait d’il y a plusieurs années et nous souhaitions la rafraîchir. Nous voulions aussi mener un travail de fond sur notre discours, afin qu’il soit plus simple et plus compréhensible pour le grand public. Andès innove beaucoup, nous avons de nombreux programmes expérimentaux et il n’est pas toujours aisé d’expliquer nos actions ! Nous avons été accompagnés par l’agence Justement avec qui nous avons travaillé plusieurs mois en co-création. Un groupe de travail a été mis en place en interne pour représenter nos différentes équipes : animatrice territoriale, directeur de chantier d’insertion, représentante d’une épicerie solidaire, communicants Andès et du Groupe SOS… Les ateliers ont abouti à une refonte de la plateforme de marque, de l’identité visuelle et à la rédaction d’un manifeste. Comment avez-vous repensé votre identité graphique ? Notre nouveau logo s’articule autour de l’activité épicerie, avec le petit caddie qui symbolise bien la supérette de quartier. La palette de couleurs, plus chaude que sur le logo précédent, rappelle l’alimentation. La typographie est plus ronde et offre à l’ensemble une tonalité sympathique. On entre dans un univers positif, optimiste, pétillant, sans entrer dans le misérabilisme. Cela a toujours été le positionnement d’Andès, et c’est aujourd’hui renforcé grâce à ces choix graphiques. Nous avons également créé des pictogrammes pour chacune de nos activités.  Quels éléments de discours ressortent de ce travail ? Grâce à ce travail sur le territoire éditorial, nous avons précisé notre positionnement et affiné notre vision. Nous pensons que la précarité peut tous nous concerner, entraîner des privations et porter atteinte à notre dignité. Lutter durablement contre ce fléau passe notamment par l’accès à une alimentation de qualité, variée et choisie. C’est à la fois un pré-requis et une porte d’entrée pour reprendre confiance et restaurer le pouvoir d’agir des personnes concernées. Cette approche autour de la précarité est désormais notre point d’ancrage pour tous nos écrits.   Vous avez par ailleurs défini une baseline, “Nourrir la solidarité”.  Il était important pour nous d’avoir cette phrase courte et impactante qui nous ressemble et qui nous rassemble. Ce slogan concrétise ce qu’est notre réseau : une chaîne de solidarité à tous les niveaux. Outre le fait de procurer à tous une alimentation saine, nous sauvons des fruits et légumes du gaspillage et encourageons l’insertion des personnes éloignées de l’emploi. Les bénéficiaires de l’épicerie peuvent apporter leur pierre à l’édifice en devenant bénévoles ou en participant à la gouvernance de l’épicerie. C’est un cercle vertueux qui se nourrit, bien représenté par cette baseline ! Comment avez-vous embarqué vos équipes dans ce travail de stratégie éditoriale ?  Une fois par an se tient la commission annuelle des adhérents. Nous avons fait en sorte que notre identité de marque soit prête à temps pour être présentée à l’ensemble des épiceries du réseau lors de cet événement. Cette cohésion autour de nos valeurs était une priorité pour nous. Aujourd’hui, les épiceries solidaires se reconnaissent dans ce nouveau discours. La publication en interne est intervenue deux mois avant d’être révélée au grand public.  Comment votre nouvelle identité de marque va-t-elle s’articuler sur votre site web et dans vos différents contenus ? C’est seulement le début du déploiement, il nous reste beaucoup de chemin à parcourir ! Tous les supports clés ont déjà été mis à jour : dossier de presse, plaquette… Nous avons mis en ligne un site web de transition qui offre déjà un bel aperçu de la plateforme à venir. Ce nouveau territoire éditorial, plus impactant, ouvre le champ narratif pour expliquer notre vision de

Communication par la preuve : le cas Fermes d'avenir
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Fermes d’Avenir, la communication par la preuve

Fermes d’Avenir, la communication par la preuve Avec 800 000 citoyens sensibilisés à l’agroécologie, l’association Fermes d’Avenir accompagne le développement de l’agroécologie sur tout le territoire français. Pour répondre à cette mission, elle déploie des contenus variés et applique une communication par la preuve, centrée sur les problématiques métier. De l’inspiration au passage à l’action, comment se traduit la stratégie éditoriale de l’association ? On en parle avec Marion Enzer, directrice du développement et de la communication. Quels sont les objectifs de Fermes d’avenir ?  Depuis ses débuts il y a 10 ans, l’association Fermes d’Avenir a la volonté de démontrer la viabilité des fermes agroécologiques et de montrer qu’une autre voie est possible pour l’agriculture. L’agroécologie peut nourrir le monde et permettre aux agriculteurs de vivre de leur métier ! Outiller, former, accompagner et financer sont les missions que nous nous sommes donnés pour aider un maximum de fermes à transitionner vers ce modèle. Pourquoi avoir choisi, personnellement, d’intégrer cette association ? Je suis arrivée il y a sept ans, je suis aujourd’hui la plus ancienne salariée. Avant ça, j’ai dédié ma carrière à la transition écologique. J’ai grandi à la campagne, dans un village rural. Je voulais aller vers une industrie qui régénère les capitaux naturels. Ayant envie un jour de monter un projet d’autonomie alimentaire ou un tiers-lieu, je me suis dit que tout concordait et que ce poste était fait pour moi. Qui sont vos cibles de communication ? Les agriculteurs déjà installés ou qui sont candidats à l’installation sont notre cible de communication principale. Nous visons également les collectivités territoriales, qui peuvent accélérer la transition agricole. Elles peuvent par exemple installer des porteurs de projet sur du foncier public. Les entreprises peuvent, elles aussi, avoir un impact au travers de leurs filières (agroalimentaire, grande distribution, cosmétiques), avec des actions de financement ou de mécénat. Enfin, notre communication s’adresse au grand public. Ce sont les mangeurs qui ont aussi le pouvoir ! Nous mettons en place des campagnes de sensibilisation, mais aussi du financement participatif pour redonner du pouvoir aux citoyens. Nous prévoyons de reprendre des actions de plaidoyer pour impacter les décideurs politiques sur ces sujets. Pour sensibiliser à l’agroécologie, vous avez choisi de développer une communication par la preuve. De quoi s’agit-il ? Pour parler d’agroécologie, nous devons démontrer que ça marche et présenter des modèles qui fonctionnent : les fermes qui permettent de nourrir la population avec des aliments sains et qualitatifs, en préservant le capital naturel planétaire (eau, sols, climat, biodiversité…) et en garantissant une activité viable, vivable et résiliente pour les agriculteurs. L’idée, c’est donc d’identifier et de documenter le travail de ces exploitations, de créer du contenu et de le diffuser, afin de montrer des business models, certes modestes, mais qui sont une alternative possible. Il y a quelques années, nous avions une communication plus expansive, qui pouvait donner l’impression qu’il est facile de s’installer en agroécologie. Progressivement, nous nous sommes rendu compte qu’il fallait d’abord prendre le temps d’identifier des fermes qui avaient réussi le pari de la triple performance (sociale, environnementale et économique) avant de promouvoir ces nouveaux modèles. Nous déployons désormais cette communication par la preuve, plus réaliste et plus intéressante en termes de contenus. Vous êtes présents sur Facebook, LinkedIn, Instagram, X. Quelle est votre démarche éditoriale sur ces différents réseaux ? Nous publions sur nos réseaux sociaux plusieurs types de contenus :  Nous ne sommes pas suffisamment nombreux dans l’équipe pour proposer une ligne éditoriale spécifique sur chaque réseau. Néanmoins, LinkedIn est davantage orienté vers les actualités liées au monde de l’entreprise (mécénat, stratégie RSE, transition de filière ou de carrière). Instagram laisse la place à de belles images qui jouent sur les émotions et touchent les plus jeunes. Facebook concentre notre communauté historique, même s’il est en perte de vitesse et génère de moins en moins d’engagement et d’interaction. Nous sommes en pleine réflexion sur l’ouverture d’un compte Tik-Tok, qui nous permettrait de sensibiliser les publics les plus jeunes à la transition écologique et au métier d’agriculteur.  Votre site web regorge de ressources : site de petites annonces, cartographies, étude de cas, newsletter, podcast… Quel est l’impact de ces contenus ? Ces contenus, pilotés par l’équipe d’agronomes de notre département Observatoire, ont été pensés pour outiller les porteurs de projets. Jusqu’à présent, ils ont été consultés plus de 35 000 fois ! Cela prouve l’utilité et la pertinence de ces contenus professionnels. Au sein de l’équipe communication, nous prenons en charge les contenus liés à la notoriété de notre marque : newsletter, rapports d’activité, réseaux sociaux et certaines pages du site. Ils ont pour objectif d’informer et d’inspirer. Vous proposez chaque mois des webinaires sur votre chaîne YouTube. Quelle est leur portée ? Nos webinaires s’adressent aux agriculteurs candidats à l’installation. Pour chaque vidéo, nous faisons intervenir un expert interne ou externe ainsi qu’une ferme passée par nos formations. 95 % du temps est consacré à du contenu métier lié aux problématiques de l’audience. Le reste nous permet de parler de nos formations. C’est un format qui fonctionne très bien ! Comment s’articule votre travail de création au quotidien ? Deux pôles sont impliqués dans la création de contenus : le pôle Communication, que je dirige, et le pôle Observatoire de l’agroécologie, constitué d’agronomes.  Du côté de la communication, je suis accompagnée d’un salarié en CDI dont la mission est de promouvoir la formation et le conseil. Nous accueillons également une volontaire en service civique qui travaille sur des contenus d’intérêt général et de sensibilisation à l’agroécologie. Nos agronomes ont acquis une expertise de la communication, et nous avons à peine besoin de les relire ! Nous repassons uniquement sur la partie graphique. Chaque pôle a sa feuille de route annuelle, mensuelle et hebdomadaire. Les deux pôles se réunissent lorsqu’il faut élaborer des contenus spécifiques. Le fait d’avoir des équipes métier sur le terrain est une force pour notre association. Ils parlent tous les jours aux agriculteurs et remontent des informations sur ce qu’ils

Contenus à impact Lokki
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Contenus à impact : la stratégie de Lokki

Contenus à impact : la stratégie de Lokki Créée en 2019, l’entreprise Lokki se donne pour objectif de rendre la location sexy et abordable. Avec un logiciel dédié aux loueurs et une plateforme en B2C, la société à mission développe une communication éditoriale audacieuse autour de l’économie d’usage et du tourisme durable. Comment déploie-t-elle ses contenus à impact ? Sur quels supports ? On en parle avec Frédérique Josse, content manager de la marque. C’est quoi, les origines du projet Lokki ? À l’origine du projet, il y a Benoit et Raphaël, deux amis d’école de commerce. Tous deux voulaient fonder une entreprise utile. Ils connaissaient un loueur de vélo dans leur entourage qui s’arrachait les cheveux pour gérer ses réservations avec Excel. Ils ont pris conscience des difficultés liées à la location et ont créé un logiciel SaaS qui permet de digitaliser et de professionnaliser toute son activité. Petit à petit, l’entreprise a grandi, dans des domaines aussi variés que la motoculture, le bricolage ou le surf. Il y a un an, nous avons décidé de créer une plateforme pour aider les loueurs à améliorer leur visibilité auprès des particuliers. L’idée, c’est surtout de louer le matériel dont on a besoin, juste au moment où on a besoin, pour éviter d’acheter. Ou bien de tester avant d’acheter ! La plateforme regroupe plus de 3 000 loueurs. Nous poussons les loueurs à offrir non seulement de la location sèche, mais aussi de l’expérience : itinérance, petits-déjeuners dégustation, visites historiques, activités complémentaires, moments exceptionnels… Cela répond au besoin des Français d’aller vers un tourisme durable et ralenti. Nos loueurs sont des ambassadeurs de territoire, la plupart peuvent proposer des activités de loisirs mêlant sport, patrimoine historique, gastronomie ou encore architecture. Nous les appelons des “passeurs de kiff” !  Quand as-tu rejoint l’aventure ? Avant d’arriver chez Lokki, j’étais journaliste en presse écrite. J’ai rejoint l’équipe en décembre 2022. J’ai d’abord travaillé sur la partie performance : partenariats, contenus SEO, livres blancs, etc. Depuis septembre, mon poste a été réorienté vers la partie brand et média. Chez Lokki, je sais que je suis au bon endroit : les matières premières se raréfient, et l’économie d’usage est une réponse à ce grand défi écologique.  Vous avez récemment sorti “Bouge !”, média de contenus à impact. De quoi s’agit-il ? “Bouge !” est un média d’information et d’inspiration. Nous aspirons à donner aux gens l’envie de revenir vers un voyage plus responsable, plus actif. Leur imposer de louer plutôt que d’acheter ne fonctionne pas, et les culpabiliser encore moins ! Il faut créer des imaginaires, les faire rêver et leur donner des idées concrètes. Nous travaillons depuis plusieurs mois sur ce média et avons constitué une équipe de pigistes pour écrire des articles impactants, qualitatifs et qui donnent envie à tout le monde. C’est un média inclusif. Notre message, c’est de dire que la location est accessible à tous et que l’outdoor n’est pas réservé aux initiés ! L’expérimenter, c’est se remettre dans le vivant, se rendre compte de la beauté de notre environnement. Cet accès à la nature peut provoquer un déclic écologique. En France, l’obésité grimpe, les inégalités aussi. Le loisir est une manière de se mettre facilement au sport et d’améliorer sa santé mentale et physique. Nous voulons aussi redonner envie au Français de découvrir leur pays et ses paysages exceptionnels.  Sur votre site, vous déployez un blog dédié aux “boss de la location” ainsi que de nombreuses ressources et guides. Quelle est la vocation de ces contenus ? Ce blog, développé sur le site du logiciel Lokki, donne aux loueurs les clés pour se développer et se professionnaliser. Tendances du marché, conseils business, astuces pour se lancer sereinement dans la location… Les articles, optimisés pour le référencement naturel, nous permettent de grimper dans les moteurs de recherche et de créer un puisant maillage interne sur le site. Vous avez développé une newsletter intitulée les rois de la reine. Quel est le concept ? Nous avions envie d’un contenu à impact, qui soit inspirationnel et parle du voyage à vélo. Nous sommes allés à la rencontre de voyageurs et d’aventuriers, des parcours exceptionnels qui donnent envie d’enfourcher son vélo ! Ce moyen de transport décarboné est un outil de liberté absolu qui a beaucoup d’avenir. La newsletter s’adresse aux particuliers, essentiellement urbains, pour les inciter à déconnecter et à partir à l’aventure.  Vous créez du contenu sur LinkedIn et Instagram. Quelle est votre stratégie sur les réseaux sociaux ? Nous essayons de mettre des efforts rationnels dans les réseaux sociaux. LinkedIn est un terrible mangeur de temps : nous essayons de ne pas mettre la barre trop haut ! Nous publions du contenu informationnel deux fois par semaine. Nous avons une vraie ligne éditoriale autour de sujets comme l’économie circulaire, le tourisme sportif et durable, le voyage responsable. Je suis fière de ce qui est fait sur ce réseau, nous suivons l’actualité et repoussons des informations impactantes. Instagram a été jusqu’à présent utilisé dans une approche B2B. J’ai essayé beaucoup de choses, et je me suis souvent cassé les dents ! Je partage les articles du média, les moments forts de l’équipe. Nous aurons bientôt un stagiaire dans l’équipe qui va m’aider à créer une communauté autour du temps libre et des loisirs, via des vlogs et des vidéos incarnées. Je n’ai pas réussi à y consacrer assez de temps pour le moment, je n’ai pas suffisamment les codes.  En B2B, le ton proche, voire humoristique est plutôt rare. Pourquoi ce choix ? L’idée, c’est de venir comme on est. Nous sommes une entreprise très jeune, et on a tous un petit grain de folie ! La fougue et le plaisir font partie de notre quotidien au travail. Ce ton proche, il est important pour les fondateurs, et aussi pour moi ! Nous ne voulons pas être trop sérieux, nous parlons à des gens qui vendent ou achètent des moments de plaisir et de partage, souvent en vacances ou sur leur

communication raisonnée le cas Cueillette Urbaine
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Communication raisonnée : le cas Cueillette Urbaine

Communication raisonnée : le cas Cueillette Urbaine Communiquer ne veut pas forcément dire être présent sur tous les fronts. Blog, newsletter, réseaux, publicité… Les contenus et les canaux de communication dépendent à la fois de la cible, mais aussi des besoins en matière de développement. L’entreprise à mission Cueillette Urbaine l’a bien compris : elle déploie une communication raisonnée, qui correspond à sa clientèle et au temps qu’elle peut y consacrer. Rencontre avec Paul Rousselin, fondateur de la société.  Comment est né le projet Cueillette Urbaine ? J’ai longtemps travaillé pour des villes, dans les infrastructures routières ou l’urbanisme. J’étais motivé par l’idée de rendre les villes plus agréables à vivre, et que ça puisse passer par le végétal. J’ai décidé de créer la société Cueillette Urbaine en 2016, autour d’une idée : créer du végétal qui soit comestible pour rentabiliser les investissements et l’entretien de ces végétaux. Nous ciblons essentiellement les collectivités et les propriétaires fonciers.  En quoi votre statut d’entreprise à mission vous offre-t-il une visibilité auprès de vos cibles ? Cueillette urbaine œuvre pour le développement de l’agriculture et de ses bienfaits en milieu urbain. Il y a deux ans, nous avons voulu aller plus loin dans cet engagement en devenant entreprise à mission. Ce sont nos salariés qui ont porté ce projet, soucieux d’aller au bout de la démarche et de faire entendre nos valeurs. C’est un bel outil. Nous communiquons dessus, mais, pour le moment, cela n’a pas forcément d’impact sur nos prospects et clients. Vous publiez du contenu sur LinkedIn et Instagram. Quels sont vos piliers éditoriaux sur chacun de ces réseaux ? Sur notre page LinkedIn, nous déployons six thématiques : la vie de la société, les projets, les réalisations, les ateliers, les événements, la biodiversité et la nature en ville, nos offres et notre marché. À tour de rôle avec l’équipe, nous piochons dans chacune de ces thématiques pour proposer une publication. C’est plus facile de communiquer lors des salons, de montrer les coulisses. Pour ma part, j’écris plus sur LinkedIn que sur Instagram. C’est plus sérieux, peut être un peu plus froid, mais ça correspond à notre cible. Nous avons de nombreux retours de clients et de prospects du milieu. De temps en temps, nous mettons en avant un sujet pour débattre. Quand nous avons moins de projets clients, nous essayons d’explorer de nouvelles thématiques. Par exemple, avant, nous ne proposions pas d’arbres fruitiers. Nous avons commencé à en parler dans nos publications, pour ouvrir notre horizon. Finalement, on a engrangé des connaissances en publiant ces contenus. Et aujourd’hui, nous proposons à nos clients la plantation et l’entretien de fruitiers ! Instagram ne nous sert pas à communiquer avec nos clients, mais à développer notre marque employeur. Nos salariés en sont friands et nos posts nous aident à recruter. Que vous apporte votre livre blanc sur le potager en entreprise ? Après le lancement de la société, nous nous sommes demandés comment faire de l’acquisition client durant les périodes plus creuses. Nous avons commencé par du phoning, en contactant directement nos prospects. Le résultat était très mauvais : seulement 1 devis signé pour 1000 contacts ! Nous avons ensuite mis en place une stratégie Google Adwords. Nous nous sommes rendu compte que les clients nous contactaient via d’autres canaux, mais jamais via ces liens sponsorisés. C’est là qu’a germé l’idée du livre blanc. Les coûts sont moindres, et nous avons 10 à 15 téléchargements chaque mois. Nous pouvons contacter ces prospects qualifiés directement grâce à l’adresse e-mail. Nous publierons très bientôt un nouveau livre blanc sur nos ateliers et sur le bien-être apporté par le jardinage.  Quels sont vos contenus de fidélisation ? Nous adressons une newsletter à nos clients actuels tous les deux mois. Nous essayons de partager des bonnes pratiques et des conseils d’entretien, avec un contenu attractif pour ne pas tomber dans les spams. Comment s’articule votre travail de création au quotidien ? Nous avons créé un fichier Excel partagé avec 3-4 personnes, dans lequel chacun jette régulièrement des idées. Nous préparons huit posts à l’avance, ce qui correspond à deux semaines de publication sur nos réseaux sociaux. Chacun essaie de trouver des sujets qui pourraient intéresser nos lecteurs, sur la culture des tomates ou les petites bêtes du potager par exemple. C’est difficile pour nous de comprendre les indicateurs de performance, qui ne sont parfois pas du tout corrélés ! Par exemple, un post sur l’agriculture urbaine va faire 20 000 vues, mais créer peu de trafic sur le site. A contrario, un post avec 100 likes peut générer 80 clics. Ça reste un mystère. Par ailleurs, nous publions très peu d’articles de blog, hormis quand nous avons des stagiaires qui sont motivés pour le faire. En quoi vous semble-t-il pertinent de déployer une communication raisonnée ? Nous sommes trop petits aujourd’hui pour avoir un salarié dédié à la communication.  Mais pour nous, c’est un choix de communiquer de manière modeste : à quoi ça sert d’en inventer ? Ne pas en dire trop, ne pas trop briller, ça permet, selon moi, de durer dans le temps. Nous développons une communication raisonnée et transparente : nous parlons de nos chantiers, de nos difficultés, sans vendre monts et merveilles. La preuve que ça marche, c’est que nos clients, même s’ils ont eu une insatisfaction, veulent retravailler avec nous. C’est ça la réussite pour nous ! Nous avons trouvé le bon rythme.  Quelle est votre plus grande difficulté en matière de communication éditoriale ? L’une de nos difficultés reste celle de recruter de bons profils. Sur LinkedIn, nous recevons 20 candidatures par jour sur nos offres vacantes, mais elles sont souvent peu qualifiées. Contacter directement les écoles est une option qui marche bien cependant. Quels sont vos projets pour les prochains mois ? Nous n’avons pas de projet particulier. La société fonctionne bien, nous travaillons sur des projets pour de grands groupes ou des copropriétés. Nous lançons des fermes urbaines et des potagers en Corse, à Nice, à Lille, à

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Communication dans le secteur associatif : le cas Habitat et Humanisme

Communication dans le secteur associatif : le cas Habitat et Humanisme L’association Habitat et Humanisme lutte depuis 35 ans contre le mal logement. Loger, accompagner, créer du lien, tels sont les piliers de cette association nationale qui dispose de nombreuses antennes locales. J’ai eu le plaisir d’échanger avec Élise Moreau, responsable communication et événementiel au sein de l’antenne Rhône. Face aux enjeux de la communication dans le secteur associatif, elle nous partage ses bonnes pratiques pour embarquer salariés, bénévoles et donateurs. Quel a été votre parcours avant d’intégrer Habitat & Humanisme ? J’ai suivi une formation de journaliste spécialisée en radio. J’ai travaillé durant une quinzaine d’années au sein du réseau France Bleu, mais aussi en agence de presse et en presse écrite. À force d’interviewer des personnes engagées, j’ai voulu moi aussi être actrice du changement. Je voulais donner du sens à ce que je faisais. Il y a trois ans, j’ai eu l’opportunité de rejoindre Habitat et Humanisme sur un poste de responsable événementiel et communication. Je suis très contente d’avoir pris ce virage et de m’investir au sein d’une association qui loge et accompagne 12 000 personnes chaque année ! Je travaille pour l’antenne locale Rhône, la plus importante du réseau, avec 200 salariés et 1000 bénévoles. Ils sont la locomotive de notre action. L’association Habitat & Humanisme rassemble pas moins de 59 associations locales. Comment s’articule la communication entre le national et le local ? Chaque antenne est assez indépendante pour sa communication. L’antenne Rhône fonctionne comme une association pilote : par exemple, nos tiers lieux, les Escales Solidaires, ont d’abord été testés ici avant d’essaimer dans d’autres régions. Nous avons une équipe dédiée à la communication, et nous publions nos propres contenus sur notre site web et nos réseaux sociaux. La page web et les articles sont hébergés sur le site national. Même si nous devons respecter la ligne éditoriale et la charte graphique de l’association, nous avons une marge de manœuvre pour créer notre propre identité.   Chaque mois, nous organisons des réunions éditoriales avec la fédération nationale et plusieurs antennes du réseau. C’est l’occasion d’échanger sur nos pratiques, même si nous ne travaillons pas tous à la même échelle. Certaines antennes évoluent uniquement grâce à des bénévoles, dans ce cas la fédération nationale prend le relais, notamment en mettant des outils à disposition. Votre antenne est présente sur Facebook et LinkedIn. Qui ciblez-vous sur chacun de ces canaux ? La page LinkedIn rassemble 10 000 abonnés, essentiellement nos partenaires publics et privés. Nous leur montrons concrètement dans quoi ils investissent leur argent : fins de travaux, arrivée des familles dans leurs logements, ateliers, etc. Nous relayons également le bénévolat effectué dans le cadre du mécénat de compétences. Citer l’entreprise ou la fondation partenaire permet de bénéficier de son réseau. Ces posts fonctionnent très bien, ce qui touche au bénévolat est très valorisé !  Facebook est destiné à nos bénévoles et à nos résidents. Nous sommes aussi présents sur le compte Instagram de la Fédération nationale. Sur ces réseaux, nous varions les formats, avec la volonté de montrer les résultats concrets de nos projets. Les carrousels photos bénéficient d’un bon taux d’interaction, surtout lorsqu’ils touchent aux activités de nos Escales Solidaires. Le support vidéo est porteur, d’autant plus lorsqu’il est très court. Nous analysons chaque mois nos indicateurs de performance pour ajuster nos contenus. Avec toujours en tête l’idée de diffuser de l’information positive ! Vous développez de nombreux contenus pour inciter au don. Pouvez-vous m’en dire plus ?  En fonction des besoins de financement, nous définissons des thématiques pour réaliser nos appels aux dons. La fin d’année est le moment propice pour convaincre nos donateurs et bénéficier d’une déduction fiscale. Fin 2023, nous avons par exemple communiqué sur nos besoins de financement pour réaliser une extension de notre tiers-lieu du 9ᵉ arrondissement de Lyon. Cela nous semble essentiel de cibler nos campagnes en fonction des besoins.  Pour le moment, ça passe essentiellement par LinkedIn, le site web de l’antenne Rhône, mais aussi une newsletter dédiée à nos sympathisants. Les personnes ayant déjà effectué un don reçoivent en effet de nos nouvelles deux fois par an, en mars et en septembre. C’est l’occasion de communiquer sur nos actions et de les relancer pour effectuer un nouveau don. Notre stratégie 2024 prévoit de booster la collecte digitale, peu offensive à ce jour. Il faut dire que nos donateurs sont assez âgés, et que nous recevons beaucoup de dons par courrier ! Travailler notre présence digitale devrait permettre de rajeunir notre cible.  Votre association ne pourrait exister sans l’engagement de ses bénévoles. Quelle est votre stratégie de recrutement ? L’antenne Rhône compte à ce jour 1000 bénévoles. Nous espérons 1200 personnes d’ici à 2025 ! L’association se développe et nous avons des besoins grandissants. Exemple avec l’ouverture de notre nouvelle Escale Solidaire, rue Rochaix, dans le 3ᵉ arrondissement : il nous faut des bénévoles pour accueillir les “passagers” et encadrer les activités.  Comme pour les campagnes de don, nous ciblons nos messages en fonction d’un besoin précis. Cela permet aux personnes de se projeter sur leur utilité pour faire avancer notre mission. Les campagnes publicitaires Facebook nous permettent de nous adresser à un public précis, en fonction de l’âge, de l’intérêt et de la localisation. Nous sommes également présents dans les forums associatifs à la rentrée. Comment travaillez-vous vos contenus au quotidien ? Notre équipe se compose d’une chargée de communication dédiée à la création graphique, et d’une chargée de communication digitale qui se charge de la mise à jour du site web, des actualités, des posts sur les réseaux. Nous accueillons également un alternant. De mon côté, j’ai en charge la partie organisation d’événements internes et externes, ainsi que les relations publiques. Une fois par semaine, en équipe, nous planchons sur les actualités à créer : événements, inaugurations, etc. Les réunions avec les responsables de territoire, chaque mois, permettent aussi de faire remonter les actualités du moment.  Nous avons aussi créé un groupe Whatsapp interne,

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Les compagnons du Tour de France : une refonte éditoriale de A à Z

Les compagnons du Tour de France On connait tous le compagnonnage, méthode d’apprentissage reconnue dans les métiers d’art et d’artisanat. Les Compagnons du Tour de France font partie de ce mouvement et développent des formations dans toute la France. La Fédération nationale a fait appel au Collectif MetaStrat pour réaliser une refonte complète de son site web. Celui-ci ne correspondait plus à l’image qu’elle souhaitait véhiculer. Nous avons travaillé durant plusieurs mois sur la refonte technique, graphique et éditoriale du site, en collaboration avec l’équipe communication de l’association. L’accompagnement en stratégie éditoriale Des ateliers collaboratifs Ma première mission a été d’accompagner les Compagnons du Tour de France dans l’élaboration de leur charte éditoriale, jamais structurée auparavant. Au programme : deux ateliers en visio avec l’équipe communication et des membres de MetaStrat. Le premier atelier était axé sur l’identité de marque et la stratégie de communication. Le second portait sur la définition de la ligne éditoriale et sa déclinaison. L’une des demandes de mon client était d’injecter un maximum d’interactivité dans ces ateliers. Pari réussi ! Les participants ont effet planché sur la personnalité de marque, en lien avec une matrice d’archétypes, mais aussi sur des idées d’accroches. Je me suis inspirée de la technique du world café pour créer un nouveau référentiel sémantique. L’analyse d’une dizaine de concurrents a permis d’aiguiser nos regards sur les avantages concurrentiels de l’association. Une nouvelle ligne éditoriale Combinés à mon travail d’analyse, ces ateliers ont été très précieux pour définir les contours de la ligne éditoriale. Nous avons déterminé les piliers éditoriaux, le ton de communication, les leviers à mettre en œuvre ou encore l’organisation éditoriale pour chaque support. Par exemple, l’association publie chaque trimestre un magazine très qualitatif, avec des reportages et des articles de fond sur le compagnonnage. Nous avons travaillé sur la manière de décliner ce support print sur le web, via un tout nouveau blog, mais aussi des publications sur les réseaux sociaux. La stratégie SEO L’audit du site actuel Toute stratégie SEO s’accompagne d’un audit en trois parties : technique, contenus rédactionnels et backlinks. Même s’il y a refonte, il est essentiel de réaliser ce diagnostic, notamment pour déterminer quels contenus conserver. Cet audit a révélé plusieurs failles, notamment quelques contenus dupliqués ou encore des liens internes rompus. Observer la concurrence SEO a permis de déterminer des opportunités de liens entrants et de mots-clés sur lesquelles se positionner. L’analyse sémantique L’analyse sémantique est une phase incontournable de la stratégie SEO. Les Compagnons du Tour de France n’avaient jamais travaillé ce volet, même s’ils se positionnaient sur plusieurs requêtes. Dans un premier temps, j’ai étudié les intentions de recherche autour du compagnonnage, du Tour de France et des formations proposées par l’association. J’ai ensuite recherché des requêtes de longue traîne, c’est-à-dire ayant un volume de recherche peu élevé et une difficulté SEO moindre. L’ensemble a été regroupé par thèmes dans un tableur, permettant de visualiser les opportunités sur le marché. Ensemble, nous avons ainsi pu déterminer les requêtes les plus pertinentes d’un point de vue SEO et éditorial, pour les pages du site et les futurs articles du blog. La mise en place du site web des Compagnons du Tour de France L’architecture éditoriale du site Le travail d’architecture était colossal pour cette mission, le site web comptant des centaines de pages. Des sous-domaines sont en effet rattachés au site national pour chaque fédération régionale. Le designer du projet ayant proposé des ateliers autour de l’UX design, nous avions tous les éléments pour remanier le plan du site. Les différents menus et le nombre de pages ont été optimisés pour garantir une fluidité dans la navigation. À partir de ces éléments, j’ai pu créer un dashboard de production avec un onglet pour chaque catégorie de menu. Sur chaque ligne, on trouve l’URL, le mot-clé, le volume de recherche, le h1 et le Title. C’est ce document qui a servi de base durant toute la phase de création des pages. Nous avons fait le choix de conserver la structure des URL pour ne pas perdre trop de trafic. Une part importante de page a néanmoins dû faire l’objet d’une redirection. Les fédérations régionales L’un des enjeux éditoriaux du site web était d’assurer une visibilité à toutes les antennes locales de l’association. Aussi, j’ai été missionné pour former les communicants de terrain au SEO. Je leur ai confié la lourde tâche de créer la page d’accueil de leur site. Autre enjeu : bénéficier d’un SEO local pour les formations. Plutôt que de recréer des pages formations, nous leur avons proposé de réaliser des pages autour de leurs familles de métiers. Ces deux exercices ont amené beaucoup de questions de la part des participants et ont nécessité un suivi sur plusieurs semaines. Difficile de devenir un expert du SEO en quelques heures ! Les pages du site Avec deux autres rédactrices du collectif, nous avons pris en main la rédaction de plusieurs pages du site web. Pour ma part, j’ai eu à rédiger une vingtaine de pages dont la page d’accueil, la page à propos, ou encore une page dédiée à l’histoire du compagnonnage. Cette mission a nécessité un travail de recherche ainsi que de nombreux échanges avec le client. Une mission riche en apprentissages Tout au long de la création du site web, nous avons travaillé main dans la main avec l’ensemble des membres du collectif : les designers, le développeur, l’intégrateur… Pour assurer le suivi de la mission, nous avons mis en place un tableau Trello ainsi qu’un Slack dédié. Ce projet est l’un des plus ambitieux que j’ai eu à gérer. Je suis ravie d’avoir été impliquée dans cette page de l’histoire des Compagnons du Tour de France ! Claire a démontré une belle plume et une excellente compréhension de nos métiers. Elle a su élaborer une charte éditoriale précise et adaptée à nos spécificités, et rédigé plus d’une trentaine de pages de notre site. En parallèle, elle a su transmettre avec clarté et efficacité les stratégies de communication

Communication locale de l'entreprise sociale Domani
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Combiner communication locale et contenus web : le cas Domani

Combiner communication locale et contenus web : le cas Domani Solution complémentaire à l’Ehpad et au maintien seul à domicile, Domani propose des habitats partagés adaptés au vieillissement. Portée par deux entrepreneurs sociaux, l’entreprise agréée ESUS mêle communication locale et marketing en ligne pour toucher son public cible. Rencontre avec Oscar Lustin, co-fondateur de Domani. Comment est né le projet Domani ? Jean, mon associé, était l’un de mes camarades en école de commerce. Tous deux passionnés par l’impact social, nous avons pris conscience des enjeux liés au vieillissement et au logement de nos ainés grâce à la rencontre avec une ancienne directrice d’Ehpad. Nous avons eu envie de traiter le problème à la racine et de créer une alternative pensée comme un lieu de vie pour les plus âgés. Pouvez-vous m’en dire plus sur vos contenus web ? Outre le site web qui présente notre activité et nos habitats, nous avons développé un blog avec des articles conseils et inspiration sur le bien vieillir. Au lancement du média, nos articles ont été travaillés pour le référencement naturel, car le SEO nous semble être un bon moyen de faire connaitre une structure de l’ESS qui dispose de peu de moyens. Aujourd’hui, nous continuons de publier régulièrement des articles avec la casquette de militants du bien vieillir. Nous prenons aussi beaucoup la parole sur LinkedIn, le réseau social ayant un fort impact sur notre activité. Comment LinkedIn vous aide à valoriser votre activité ? Notre idée avec LinkedIn, c’est de rester au plus proche des personnes de notre réseau. Nous postons sur nos comptes personnels, et nous repartageons sur la page professionnelle Domani. Nous publions de belles histoires propices à lancer la discussion. Les gens sont souvent curieux et ont envie d’aller plus loin sur le sujet ! Nous arrivons à embarquer notre audience sur les problématiques liées au vieillissement. Les gens parlent de nos posts autour d’eux. Publier sur LinkedIn, c’est comme planter des graines et faire la moisson. C’est assez agréable, et le retour sur investissement est bon. Comment s’articule votre travail de création au quotidien ?  J’ai une alerte tous les 15 jours pour ne pas oublier de publier sur LinkedIn. Je pioche dans un stock d’idées issues des questions que l’on nous pose sur notre activité.  Nous développons également une newsletter pour des partenaires locaux de nos habitats. Ces mailings sont envoyés quatre fois dans l’année, en lien avec des périodes spécifiques ou des événements : soirée de fin d’année, rentrée, etc. Il faut toujours qu’il y ait une information tangible, qui sert de support pour partager du contenu sur notre entreprise. Le fait de cibler les personnes âgées nous oblige à avoir une approche “phygitale”. Nous travaillons donc beaucoup avec les journaux locaux ou la diffusion de flyers, par exemple pour inciter nos prospects à nous rendre visite lors de portes ouvertes. Quels sont vos plus grands défis en matière de communication locale ? Communiquer auprès des personnes âgées n’est pas aisé. Comment créer de la récurrence pour se faire connaitre ? Il faut se donner une discipline, pour choisir les canaux de communication et leur fréquence. En local, il faut stimuler le bouche-à-oreille, ouvrir nos habitats au plus grand nombre. Une piste pour y parvenir, c’est de s’appuyer sur des temps festifs comme la fête de la musique. Les habitants aiment ces moments conviviaux qui sont un bon moyen de communiquer dans la presse locale.  Quels sont vos projets pour les prochains mois ? Il nous faut structurer notre plan de communication et trouver les meilleurs canaux de communication locale pour atteindre les personnes âgées. Nous avons besoin d’un agenda récurrent, car cette récurrence est difficile à atteindre ! Nous souhaitons également construire notre notoriété auprès des institutions locales et nationales. Au premier semestre, nous avons prévu d’ouvrir deux nouveaux habitats. Plus nous communiquerons tôt avec le tissu local, mieux ce sera, même si dans les faits, les gens ont besoin de concret pour s’approprier un lieu ou une activité. Ça prend du temps de se faire connaître et c’est normal ! 

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